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Mon frère m'a dit une fois : la vie c'est court, mais c'est large.

Voilà qui donne une ouverture pour un autre mode de calcul, qu'on pourrait abusément appeler "quantique" ?

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Y a un côté vertigineux à tout ce vide... et aussi face à cette répétition (Le jour de la marmotte/Un jour sans fin). Tu commences ton récit avec les "points d'ancrages", les "highlights". C'est flippant de découper sa vie en tranches, classées en arborescences. Dans Strava ça fait ça, j'ai arrêté. Google map me donne ce vertige quand je fais mes notes de frais, en suivant les déplacements dates par date.

Heureusement pour les rêveurs, il y a des instants d'éternité. Une fraction de seconde où l'univers entier ou un de ses fragments microscopiques te saute à la gueule, un eureka, une jouissance, ou un moment d'oubli total. C'est la vraie vie, jusqu'à cet instant, quand tu ouvres ce courrier à en-tête avec 1000 balles de PV à payer. La réalité, cette grosse pute

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Cela me fait penser à cette vidéo (https://www.youtube.com/watch?v=q_AL1ROAJ6c), d'un type qui a résumé le temps de sa vie en carrés ou cases (52 carrés pour une année), et qui flippe (alors que c'est un gamin...) en voyant le peu de cases qui lui restent à vivre. La conclusion est intéressante : puisque l'on ne peut pas augmenter le nombre de cases de sa vie, il faut remplir ces dernières le plus possible.

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Si on prend 5 minutes le matin pour noter ses rêves, on peut récupérer des choses parfois précieuses des expériences vécues dans le sommeil. Ça s'entraîne. 😊

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On est d'accord sur le fond mais dieu merci, nous pouvons remplir l'autre moitié restante de passion et de bonheur ;)

Alors je préfère me dire que j'ai passé la moitié de ma vie "à vivre" plutôt que de me dire "j'ai passé la moitié de ma vie passée au lit, à squatter la salle de bain, habiter les WC, honorer Auchan et gueuler dans les transports".

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